Bien qu'il ne s'agisse pas encore d'espoir thérapeutique pour les personnes atteintes du syndrome de la trisomie 21, cette découverte constitue une véritable prouesse: corriger la trisomie 21 sur des cellules humaines en culture.
Cette expérience, publiée début novembre, avait pour but de retirer le chromosome excédentaire présent à la naissance à hauteur de la 21e paire de chromosomes et qui caractérise le syndrome de la trisomie 21. Résultat: les chercheurs sont parvenus à obtenir des cellules humaines cultivées en laboratoire débarrassées de leur chromosome 21 surnuméraire.
Il s'agit d'une technique selon laquelle et par une série de manipulations, un gène étranger a été introduit à hauteur du gène dit APP, qui se trouve sur le bras le plus long du chromosome 21, provoquant chez la cellule réceptrice, une réaction de sélection; pour survivre, elle s'est débarrassée du chromosome 21 sur lequel s'est greffé le gène étranger.
"L'un des avantages majeurs de cette technique est d'éliminer la totalité du chromosome excédentaire", analyse David Russel, chercheur en hématologie et génétique. "Une fois supprimé, aucune trace ou toxicité ne subsistent dans la cellule. Cela signifie que le retrait d'un chromosome ne doit pas provoquer un réagencement du reste du code génétique".
L'espoir réside, donc, au fait de pouvoir, un jour, traiter des cas de cancer, comme la leucémie, chez des patients trisomiques. Des cellules souches extraites et traitées seraient ensuite transplantées et utilisées comme thérapie de la leucémie.
Elle pourrait également permettre de comprendre les problèmes associés à la trisomie 21, ses effets sur le développement des neurones ou donner des informations précieuses sur les retards cognitifs observés.
Cette expérience, publiée début novembre, avait pour but de retirer le chromosome excédentaire présent à la naissance à hauteur de la 21e paire de chromosomes et qui caractérise le syndrome de la trisomie 21. Résultat: les chercheurs sont parvenus à obtenir des cellules humaines cultivées en laboratoire débarrassées de leur chromosome 21 surnuméraire.
Il s'agit d'une technique selon laquelle et par une série de manipulations, un gène étranger a été introduit à hauteur du gène dit APP, qui se trouve sur le bras le plus long du chromosome 21, provoquant chez la cellule réceptrice, une réaction de sélection; pour survivre, elle s'est débarrassée du chromosome 21 sur lequel s'est greffé le gène étranger.
"L'un des avantages majeurs de cette technique est d'éliminer la totalité du chromosome excédentaire", analyse David Russel, chercheur en hématologie et génétique. "Une fois supprimé, aucune trace ou toxicité ne subsistent dans la cellule. Cela signifie que le retrait d'un chromosome ne doit pas provoquer un réagencement du reste du code génétique".
L'espoir réside, donc, au fait de pouvoir, un jour, traiter des cas de cancer, comme la leucémie, chez des patients trisomiques. Des cellules souches extraites et traitées seraient ensuite transplantées et utilisées comme thérapie de la leucémie.
Elle pourrait également permettre de comprendre les problèmes associés à la trisomie 21, ses effets sur le développement des neurones ou donner des informations précieuses sur les retards cognitifs observés.