Santé

Du poison plein la bouche

04/03/2013 15:21
Au Japon, les amalgames dentaires au mercure ont été abandonnés depuis trente ans. En Russie, ils ont été interdits en 1985, au vu de centaines d'études sur les dangers des plombages au mercure. La Norvège condamne l'usage du mercure dans toutes ses applications et il y est...
La mauvaise haleine n'est généralement pas un problème local, situé dans la bouche. Elle est provoquée par une digestion incomplète dans l'estomac et la fermentation d'aliments dans les intestins. Les infections à champignons (candida albicans), les accumulations de métaux lourds, l’indigestion, un...
  C’est sûrement l’un des événements qui marquera la 20e édition de la conférence sur les rétrovirus qui a débuté dimanche 3 mars à Atlanta (Etats-Unis) : une enfant de deux ans et demi, contaminée à la naissance par le virus du sida n’en porte, aujourd’hui, plus aucune...
Les humains sont colonisés par Helicobacter pylori depuis 116.000 ans. Mais ce n’est qu’aujourd’hui que ces immunologistes du Virginia Tech Institute nous révèlent comment cette «mauvaise» bactérie intestinale peut, dans certains cas, être bénéfique. Cette étude, publiée dans l’édition du 8...
Votre corps est capable de produire des substances anti-douleur très efficaces, les endorphines. Ce sont des opiacés naturels, autrement dit des substances proches de l'opium, produites par le cerveau, et qui ont un effet similaire à celui de la morphine.  Or, il existe un moyen naturel et...
Les abeilles protègent en général bien l'entrée de leur ruche, mais il arrive qu'une souris ou qu'un lézard parvienne à s'y introduire. Inutile de dire que la durée de vie de l'imprudent animal est courte.  Mais les abeilles sont alors confrontées à un épineux problème : comment se...

Pour avoir des os solides

20/01/2013 23:26
  Pour avoir des os solides Dans ma dernière lettre, j'ai évoqué la baisse du nombre de spermatozoïdes dans la population et du lien possible avec une consommation excessive de produits laitiers, trop riches en hormones femelles. Mais beaucoup de médecins et de diététiciens encouragent...

Rien que pour vos yeux‏

08/01/2013 23:19
N'attendez pas de commencer à perdre la vue pour vous soucier de vos yeux. Et si vous voyez des tâches sombres ou que votre vue baisse, réagissez encore plus vite. Il existe deux principales menaces pour les yeux : la cataracte et la dégénérescence maculaire liée à l'âge, ou...
    Des chercheurs chinois affirment que les antioxydants du thé vert aident à préserver la matière grise. Selon l'étude parue dans le Molecular Nutrition & Food Research, le thé vert stimule la mémoire grâce à l'antioxydant épigallocatéchine...
La moitié de la population touchée Environ la moitié de la population souffrira d'hémorroïdes à un moment ou un autre de sa vie, habituellement entre 20 et 50 ans. Ce n'est pas nécessairement un problème de personnes âgées ou constipées, cela peut arriver à chacun, y compris les personnes en bonne...
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INFECTIONS bactériennes: Des nano-éponges pour absorber les toxines

INFECTIONS bactériennes: Des nano-éponges pour absorber les toxines

 

Développée par des ingénieurs de l'Université de Californie à San Diego, cette « nanosponge » s’avère capable de retirer en toute sécurité un large éventail de toxines dangereuses de la circulation sanguine, y compris les toxines produites par le SARM, E. Coli, le venin de serpent ou d’abeille. Ces travaux, passionnants, viennent d’être publiés dans l’édition du 14 avril de la revue Nature Nanotechnology.

Constituées d'un noyau polymère biocompatible enveloppé dans une membrane de globule rouge naturel, la nanosponge, jusqu’ici étudiée chez la souris, peut neutraliser les toxines qui détruisent les cellules en perçant des trous dans leurs membranes cellulaires et absorber différentes toxines porogènes (ou qui augmentent la porosité) quelle que soit leur structure moléculaire.

Le principe semble simple : Afin d'échapper au système immunitaire et rester en circulation dans le sang, les nano-éponges sont enveloppées (cloaking) dans des membranes de globules rouges. L'équipe sépare les globules rouges à partir d'un petit échantillon de sang à l'aide d'une centrifugeuse, puis met les cellules dans une solution qui les fait gonfler et éclater, libérant l'hémoglobine et permettant d’isoler les membranes. Celles-ci sont ensuite mélangées avec les nanoparticules sphériques jusqu'à ce que les nanoparticules se revêtent de la membrane de globule rouge. Une membrane de globule rouge peut permettre de produire des milliers de nano-éponges, qui sont 3.000 fois plus petites qu'un globule rouge.

Un taux de survie de 44% : Dans leur étude, les chercheurs montrent que les nano-éponges ont permis à 89% des souris inoculées avec SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méticilline), de neutraliser la toxine alpha-hémolysine et de survivre à des doses létales. En fin d’expérience, l’utilisation de nano-éponges après administration de la dose létale conduit à un taux de survie de 44%.

Ces nano-éponges d’environ 85 nanomètres de diamètre représentent une manière innovante d'éliminer les toxines du sang, explique Liangfang Zhang, professeur de « nanogénie » à l'UC San Diego et l'auteur principal de l'étude. Leur grand avantage, en regard de traitements spécifiques à chaque toxine, est de pouvoir neutraliser les toxines causées par un large éventail d'agents pathogènes, dont le SARM et d'autres bactéries résistantes aux antibiotiques. Des travaux, qui selon son auteur, pourraient même conduire à la disparition de thérapies spécifiques pour les morsures de serpents venimeux et les piqûres d'abeilles, ce qui rendrait  le traitement vital plus rapidement et facilement accessible. Ces nanoparticules déguisées en globules rouges pourraient aussi être aussi utilisées pour délivrer des médicaments directement à une tumeur. Mais la priorité des chercheurs, face à l’émergence des antibiorésistances, reste aujourd’hui le traitement anti-SARM.

Source: Nature Nanotechnology doi:10.1038/nnano.2013.54 online 14 April 2013 A biomimetic nanosponge that absorbs pore-forming toxins (Visuel Nanosponge@Zhang Research Lab)

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