ALZHEIMER

Contre l'ALZHEIMER: Vin ou thé vert ?
  Et si c’était si simple…mais, cependant, cette étude de l’Université de Leeds vient confirmer, la capacité des polyphénols épigallocatéchine gallate du thé vert, et resvératrol du vin rouge, à contrer le développement de la maladie d’Alzheimer. Ces conclusions publiées dans le...
Maladie d'Alzheimer : dépistage... à vue d'oeil
Les chercheurs peuvent désormais identifier les premiers signes dans les yeux ou le liquide céphalo-rachidien : première étape avant un traitement précoce ? Par ANNE JEANBLANC Et si un simple examen des yeux permettait de dépister, bien avant ses premières manifestations,...
Et si l’on reprogrammait les neurones?
  Cette recherche de la Penn State s’attaque à la régénération du cerveau après une lésion cérébrale ou le développement de la maladie d'Alzheimer et propose une nouvelle « technologie » pour régénérer des neurones fonctionnels par reprogrammation in vivo de cellules gliales. Cette...
La vitamine E retarde de 6 mois le déclin fonctionnel
L'utilisation de la vitamine E chez les patients présentant une forme légère à modérée de la maladie d'Alzheimer permet de ralentir, l’équivalent de 6 mois environ, le déclin fonctionnel, conclut cette étude du Minneapolis VA Health Care System (Minnesota) qui a comparé l’efficacité de la...
La piste prometteuse du traitement diététique précoce
Des études toujours plus nombreuses reconnaissent les effets de certains aliments, nutriments ou régimes alimentaires sur le risque de maladies, et, plus récemment sur les maladies neurologiques, confortant la notion de traitement diététique. Cette recherche, publiée dans le Journal of Nutritional...
ALZHEIMER: Le thé vert dévoile ses mécanismes bénéfiques
  L'extrait de thé vert interfère avec la formation de plaques amyloïdes dans la maladie d'Alzheimer, démontre à nouveau cette étude de l’Université du Michigan publiée dans les Actes de l’Académie des sciences américaine (PNAS). Les chercheurs décryptent ici le mécanisme par lequel un extrait...
ALZHEIMER: Vitamine D et Omega 3 pour effacer les plaques amyloïdes
  Cette équipe de chercheurs de l’Université de Californie - Los Angeles a mis en évidence comment la vitamine D3 et les acides gras oméga-3 peuvent améliorer la capacité du système immunitaire à effacer les plaques amyloïdes du cerveau, une des caractéristiques principales de la...
Découverte d'une nouvelle variation génétique liée à Alzheimer
  Cette variation du gène TREM2 trouvée dans environ un Islandais sur 200 âgés de plus de 85 ans, multiplie de trois à cinq fois le risque d'Alzheimer, a déterminé le Dr Kari Stefansson, de la firme deCode Genetics à Reykjavik en Icelande, principal auteur de cette recherche...
Une forme précoce d’Alzheimer détectée dès 18 ans
Des chercheurs du Banner Alzheimer’s Institute (Arizona) ont identifié des changements dans le cerveau dès l’âge de 18 ans, soit plus de deux décennies avant les symptômes de déficience cognitive légère associés à l’apparition de la maladie d’Alzheimer relève la BBC.  The Lancet Neurology a...

Et si l’on reprogrammait les neurones?

Et si l’on reprogrammait les neurones?
 

Cette recherche de la Penn State s’attaque à la régénération du cerveau après une lésion cérébrale ou le développement de la maladie d'Alzheimer et propose une nouvelle « technologie » pour régénérer des neurones fonctionnels par reprogrammation in vivo de cellules gliales. Cette recherche expérimentale présentée dans la revue Cell Stem Cell, fait, sur les souris, la preuve du concept en réussissant à reprogrammer des cellules gliales en neurones qui parviennent à s'intégrer dans les circuits neuronaux locaux.

 

Quand le cerveau est blessé ou malade, les neurones meurent ou dégénèrent, mais les cellules gliales se font plus nombreuses. Ces cellules gliales développent un système de défense pour empêcher les bactéries et les toxines d'envahir les tissus sains, mais ces « barrières » gliales finissent par limiter la croissance des neurones sains.

Le biologiste Chen Gong de la Penn, qui a dirigé l’étude, est donc parti de ces cellules gliales, pour tenter de régénérer les neurones fonctionnels, en bonne santé, capables de transmission de signaux dans le cerveau. Depuis plusieurs années, son laboratoire teste de nouvelles façons de transformer ces « cicatrices gliales » tissu neural sain. Son équipe a d’abord étudié comment les cellules gliales réactives réagissent à une protéine spécifique, NeuroD1, qui joue un rôle clé dans la formation des cellules nerveuses dans la région de l’hippocampe, supposant que l'expression de la protéine NeuroD1 dans les cellules gliales réactives au site de la lésion pourrait contribuer à générer de nouveaux neurones. Les scientifiques ont infecté les cellules gliales réactives avec un rétrovirus –ne pouvant pas se répliquer- véhiculant le code génétique de la protéine NeuroD1 aux cellules gliales réactives, mais sans affecter les neurones.

·         Une première expérience montre la conversion des cellules gliales réactives en neurones fonctionnels après l'injection du rétrovirus à NeuroD1 dans le cortex de souris adultes. Précisément, 2 types de cellules gliales (en rouge) vont ainsi être reprogrammées en 2 types de neurones, excitateurs et inhibiteurs, permettant d'atteindre un équilibre « excitation-inhibition ».

Ces nouveaux neurones s’avèrent capables de recevoir des signaux de neurotransmetteurs d'autres cellules nerveuses, ce qui suggère qu’ils se sont bien intégrés dans les circuits neuronaux locaux.

·         Une seconde expérience sur un modèle de souris transgénique de la maladie d'Alzheimer montre que les cellules gliales dans le cerveau malade de ces souris peuvent également être converties en neurones fonctionnels. L'injection du rétrovirus NeuroD1 dans le cortex des souris parvient à générer un grand nombre de nouveaux neurones.

·         Enfin, troisième expérience, ces résultats sont reproduits, avec succès, sur des cellules gliales humaines en culture.

L’objectif est de parvenir à développer cette méthode de conversion in vivo en thérapie pour les patients souffrant de lésions nerveuses, de troubles neurologiques comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. C’est « une véritable une percée vers la réparation du cerveau ».

 

Source: Cell Stem Cell 19 December 2013 doi:10.1016/j.stem.2013.12.001 In Vivo Direct Reprogramming of Reactive Glial Cells into Functional Neurons after Brain Injury and in an Alzheimers Disease Model

 

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