TRISOMIE 21

TRISOMIE 21: Moins de faux-positifs avec le nouveau test ADN?
L’introduction du test génétique de la trisomie 21 par l’analyse de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel apparaît comme un progrès, mais soulève de nombreuses questions, dont le risque de dérive eugéniste. Cette étude, menée au King’s College Hospital et présentée dans la revue Ultrasound in...
TRISOMIE 21: Le diagnostic prénatal par test sanguin devra être généralisé
  Le Collège national des gynécologues et obstétriciens de France (CNGOF) se prononce, au 29 janvier, sur le principe, favorable à la généralisation du diagnostic prénatal non invasif (DPNI) de la trisomie 21, par l’analyse de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel. Un mode de dépistage...
Trisomie 21 : retirer le chromosome en trop pour soigner les leucémies
  Des chercheurs américains viennent de retirer le chromosomeexcédentaire de lignées de cellules touchées par la trisomie 21. Leur objectif n’est pas de soigner cette anomalie génétique mais plutôt de proposer une thérapie cellulaire pour ces personnes,...
Des chercheurs américains parviennent à corriger la trisomie 21 au laboratoire
Washington : Une équipe de chercheurs de l'Université de Washington est parvenue à corriger le défaut génétique correspondant à la trisomie 21; une découverte considérée comme une grande avancée dans le domaine de la thérapie génique qui consiste à faire pénétrer des gènes dans les cellules ou...

TRISOMIE 21: Le diagnostic prénatal par test sanguin devra être généralisé

TRISOMIE 21: Le diagnostic prénatal par test sanguin devra être généralisé

 

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens de France (CNGOF) se prononce, au 29 janvier, sur le principe, favorable à la généralisation du diagnostic prénatal non invasif (DPNI) de la trisomie 21, par l’analyse de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel. Un mode de dépistage moins invasif qui éviterait le risque de perte fœtale, estimé à 1% avec l’amniocentèse. Reste, précise le CNGOF à pouvoir l’interpréter, à l’échelle de la population générale, or, actuellement le DPNI pour trisomie 21 ne peut être réalisé que dans un petit nombre de laboratoires très spécialisés.

Comme 2 et 6 % des résultats sont non interprétables, ajoute le communiqué du Collège, la mise en place de ces tests en population générale amèneraient à contrôler par un prélèvement invasif un nombre beaucoup trop important de patientes.

Trop tôt pour être proposé en population générale : Ainsi, si depuis 15 ans, l’analyse de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel permet de déterminer différentes caractéristiques génétiques fœtales, aujourd’hui seule la détermination du sexe et du statut Rhésus D du fœtus est réalisé ainsi en quasi routine dans le suivi des grossesses à risque et le DPNI actuellement disponible ne peut pas encore être proposé en population générale.  

Le dépistage de la trisomie 21 sur le territoire national reposera encore durant quelques mois sur l’échographie du 1er trimestre combinée aux marqueurs sériques, un mode de dépistage qui a déjà permis une réduction sensible du nombre de prélèvements invasifs (amniocentèse et biopsie de trophoblaste).

Diminuer à terme la fréquence des prélèvements invasifs : S’il était mis en œuvre  pour la trisomie 21, le diagnostic prénatal non invasif (DPNI), permettrait de diminuer encore la fréquence des prélèvements invasifs chez les femmes à risque élevé et le Collège recommande qu’il puisse être proposé rapidement à ces patientes à risque. Mais le DPNI pour la trisomie 21 présentant ce risque de résultats étant non interprétables impliquant un second examen invasif, ce mode dépistage ne peut être proposé de suite en population générale. De plus, le CNGOF met en garde contre un usage prématuré non régulé du DPNI, à partir de tests disponibles sur internet ou en connexion avec des laboratoires situés à l'étranger.

A noter, en Suisse, le Swiss Meic a accordé son autorisation, en août dernier, au test sanguinPraenaTest™ de diagnostic anténatal de la trisomie 21. Aujourd’hui ce test est disponible non seulement en Suisse mais aussi en Allemagne, en Autriche, au Liechtenstein et est également proposé par une sélection de cabinets de gynécologie et de cliniques pratiquant le diagnostic prénatal en Hongrie, en Bulgarie, en Russie, en Ukraine et en Turquie. Dans les semaines à venir, ce test sanguin devrait également être disponible dans de nombreux autres pays d’Europe de l’Est, du Moyen-Orient et en Inde. De nombreuses recherches sur le développement de tests simples, non invasif, d’analyse des cellules fœtales dans le sang de la mère sont en cours le monde, avec l’objectif de remplacer l’amniocentèse en routine.